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Développer un service public d’autopartage massif sur la Métropole de Lyon d’ici à 2030

Le développement de ce nouveau service public devra se construire en veillant particulièrement à son accessibilité à toutes et à tous au même titre qu’un autre mode de transport dans la Métropole de Lyon.

Nous voulons faire de l’autopartage un véritable transport en commun, complémentaire des autres mobilités actives et collectives.

Notre objectif intermédiaire serait de permettre de développer une flotte de 10 000 véhicules en autopartage d’ici 2030.

Nous souhaitons également garantir démocratiquement le développement de l’autopartage en associant les l’élus, les usagers et les salariés. Pour cela, un statut de Régie Publique à l’image de la nouvelle Régie Publique de l’Eau de la Métropole pourrait être envisagé. Nous pouvons nous appuyer sur l’existant et le réseau CITIZ via la Société Publique Lyonnaise de Mobilité. Nous proposons de nommer ce service Compagnie Métropolitaine des Voitures Publiques.

Faire évoluer notre rapport à la place de la voiture en ville

Remplacer la logique de propriété individuelle de son véhicule par celle d’un abonnement à un service fiable qui garantit une souplesse d’accès va permettre de mutualiser le parc de véhicules sans perdre en liberté de déplacement, en faisant collectivement des économies.

Pour autant, la pratique de l’autosolisme est profondément ancrée dans notre quotidien. Culturellement, la possession d’un véhicule individuel est un marqueur social. La proposition de changer la logique de propriété rencontrera des freins chez les habitantes et les habitants de la Métropole, y compris ceux ayant intérêt à changer. L’opportunité de renverser l’image sociale exactement inverse est possible, et rendre la possession d’un véhicule individuel comme obsolète dans le monde sous contraintes que le changement climatique nous promet est urgent.

Pour que ce changement puisse advenir, il est absolument nécessaire de parvenir à convaincre plutôt que de contraindre.

Il sera nécessaire de convaincre les acteurs du territoire de s’engager dans cette voie, ainsi que les usagers en pratiquant une politique tarifaire juste et accessible.

Inscrire l’autopartage dans le calendrier de la ZFE

Il nous paraît un risque non-négligeable que le remplacement des véhicules à l’occasion des interdictions imposées par la ZFE ne génère l’achat de véhicules neufs plus lourds et plus consommateurs d’énergie, avec un usage à la hausse de l’utilisation de la voiture individuelle au détriment des alternatives. Il persiste donc un risque important de rester sur le modèle de la voiture individuelle en changeant sa motorisant et sans remettre en cause la défaillance elle-même d’un système de transport basé sur l’individualisme.

Inscrire le développement de l’autopartage dans le calendrier de la ZFE nous apparait comme une solution indispensable à la bonne réussite de la transition.

Une modification radicale des parts modales à horizon 2050

Cette proposition s’accompagne d’une vision d’ensemble des mobilités et notamment des répartitions modales très différentes depuis la dernière enquête de 2015 :

Voiture 15%

Marche à pied 35%

Transports en commun 35%

Vélo 15%

Cette vision s’accompagne d’un financement très différent des transports en commun et des mobilités à l’horizon 2050. En toute hypothèse, le budget alloué aux transports en commun via SYTRAL MOBILITES devrait tripler d’ici 2050 pour tenir ces objectifs.

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